Le fameux « trou de la sécu » était sur le point de disparaître. L'échéance était toute proche, puisque l'amélioration du solde de la sécurité sociale permettait d'envisager un retour à l'équilibre du régime général et du Fonds de solidarité vieillesse à l'horizon 2023. Aucun gouvernement avant le nôtre ne s'était autant approché de cet objectif, et cette trajectoire positive a été permise par un effort important de maîtrise des dépenses, entrepris depuis longtemps, notamment s'agissant des dépenses d'assurance maladie, puisqu'il faut souligner que l'ONDAM a été respecté pendant dix ans.
En même temps que nous consolidions cette trajectoire de retour à l'équilibre, nous n'avions pas renoncé à améliorer la protection sociale des Français. Nous avons su, au cours des trois dernières années, concilier préoccupations sociales et préoccupations économiques, contrairement à ceux qui cherchent systématiquement et vainement à les opposer – il est pourtant évident que dans la durée, elles sont complémentaires et indispensables l'une à l'autre.
Ainsi, la réforme majeure du 100 % santé se poursuit ; elle permet aux Français de ne plus avoir à payer lorsqu'ils ont besoin de lunettes, d'appareils auditifs ou de soins chez le dentiste.