Tout d'abord, je souhaiterais qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit : je n'ai pas critiqué ce montant de 2 milliards d'euros, mais lancé une alerte en indiquant que j'étais choquée de l'affectation de 50 millions d'euros au financement de temps de repos non pris par des professionnels déjà épuisés. Quand on sait qu'actuellement, les personnels soignants démissionnent à tour de bras, j'ai peur de ce qui nous attend !
Je propose donc encore mieux : il s'agirait de répondre à la demande d'Emmanuel Macron, qui déclarait le 12 mars que la santé n'a pas de prix et que le Gouvernement mobilisera tous les moyens financiers nécessaires pour porter assistance, pour prendre en charge les malades, pour sauver des vies, quoi qu'il en coûte. Pour éviter de nous disputer pour des montants de 2,4 ou de 3 milliards, supprimons l'ONDAM, au moins pour 2020, afin de pouvoir, quoi qu'il en coûte, sauver nos patients.