L'idée selon laquelle l'apprentissage est un excellent moyen de former les jeunes et de les conduire à l'emploi est largement partagée sur ces bancs. La plupart des collègues présents sont sûrement confrontés, dans leur circonscription, au fait que de nombreux jeunes recherchent un maître d'apprentissage. Avec la crise sanitaire, des dizaines de milliers de jeunes et de parents sont inquiets.
L'amendement vise à offrir à un artisan qui aurait formé par la voie de l'apprentissage un jeune pendant deux ans un régime d'exonération de cotisations patronales, à la condition qu'il lui propose un contrat de travail à durée indéterminée dès la fin de l'apprentissage. L'objectif est d'offrir au jeune, au-delà de son temps de formation, une perspective d'emploi et d'avenir. Cet avantage bénéficierait à la fois au monde de l'artisanat et à tous les jeunes en quête d'une formation et d'un métier, qui est souvent un beau métier.