Nous sommes d'accord : il faut bien commencer par quelque chose. Personne ne cherche à incriminer Mme la ministre déléguée – l'ancienne présidente de la commission des affaires sociales connaît son sujet – et Mme la secrétaire d'État chargée des personnes handicapées ; il n'y a aucun procès de mauvaise intention.
Mais notre assemblée est bien le lieu pour débattre de l'autonomie et du grand âge. Tous les sujets de ce type relèvent du Parlement, qui a son mot à dire. Et nous sommes en période budgétaire, pendant laquelle des orientations peuvent être données, même si, j'en conviens, nous ne sommes pas là dans le coeur du sujet du financement de l'autonomie, qui est plus large. Mais justement, il faut bien que nous ayons quelques éléments d'interpellation. On peut se gargariser d'avoir voté en faveur d'une cinquième branche ; je m'en réjouis d'ailleurs.