J'entends le point de vue développé par notre collègue et le groupe majoritaire mais je m'interroge sur la signification des mots « transition démographique » : de quoi s'agit-il ? J'avoue ne pas comprendre totalement le rapport entre cette notion et ce que vous avez évoqué. Qu'il faille adapter les bâtiments aux troubles du comportement entraînant une perte d'autonomie, soit, mais, j'y insiste, je m'interroge sur les termes de « transition démographique ».
Surtout parlons très concrètement : les ARS ne veulent pas que les aides à l'investissement se traduisent par une augmentation du prix de journée. Or nous savons très bien que la nécessité d'amortir ces subventions augmente mécaniquement ce prix. La réalité du terrain c'est qu'on est actuellement en train de négocier l'adaptation des établissements à ce que vous appelez la transition démographique. Pour ces derniers, l'augmentation du prix du journée doit se traduire par une augmentation des effectifs. Il est incontestable en effet, Caroline Fiat l'a rappelé, que nos EHPAD manquent de personnels. Il faut donc concilier de telles augmentations d'effectifs avec ces aides à l'investissement qui entraînent des prix de journée plus élevés mais que la perspective de ce que vous appelez la transition démographique rend nécessaire. Il faut rapidement donner des instructions aux ARS de changer de discours sur ce point.