Au terme de cet échange, je souhaite repréciser que l'objet de la sécurité sociale est de garantir des droits – les cotisations sont faites pour cela – et non de faire face à des aléas économiques, une action qui relève des politiques économiques de l'État. Les arguments que vous utilisez ne sont donc pas dans la bonne case.
Nous avons besoin de réfléchir à la façon dont nous garantissons ces droits, y compris dans cette période de crise. Nous avons la capacité de le faire, à condition de s'appuyer sur des financements pérennes. Il faudrait pousser le débat plus loin, d'autant que de plus en plus de voix critiquent les dispositifs d'exonération de charges, dénonçant leur manque d'efficacité et leur propension à compromettre notre capacité à agir.