Je partage votre préoccupation : l'épuisement professionnel est malheureusement une réalité trop fréquente dans le monde du travail. Néanmoins, je ne suis pas favorable à votre amendement. Pourquoi faudrait-il que les cotisations des entreprises, qui sont majorées en fonction de la sinistralité, le soient davantage pour le burn-out que pour une autre pathologie ?
En outre, votre amendement supposerait que le burn-out soit reconnu comme maladie professionnelle, ce qui n'apparaît pas possible en l'état actuel des connaissances scientifiques. D'ailleurs, le rapport de la mission d'information de l'Assemblée le montre bien : il existe des facteurs extraprofessionnels qui conduisent au burn-out, ce qui rend encore difficile l'élaboration d'un tableau de maladies professionnelles.
J'émets donc un avis défavorable.