C'est mauvais pour la démocratie. L'humoriste La Bajon dit qu'on n'est pas en démocratie, ni en dictature, mais en léthargie. Voilà où nous conduisent les état d'urgence successifs : une démocratie en sommeil.
C'est mauvais aussi pour la santé. Le Président ne doit pas prendre les décisions tout seul, d'en haut, mais faire confiance à l'intelligence collective des chercheurs, des épidémiologistes et des historiens, pour comprendre les possibles effets de semblables mesures sur la société. En agissant ainsi, il aurait pu par exemple dire au printemps que nous manquions de masque, et demander aux Français d'aider à les produire. Il aurait pu annoncer que nous allions manquer d'infirmières, parce que des centaines de milliers d'entre elles ont abandonné l'hôpital pour cause de burn-out. Si un appel avait été lancé, …