Cet amendement concerne la maladie de Lyme, sur laquelle nous nous sommes déjà penchés l'année dernière. Les financements nationaux consacrés aux maladies vectorielles transmises par les tiques, dont la maladie de Lyme, se présentent sous forme de projets compétitifs, par l'ANR, par l'ANSES et par la DGOS dans le cadre du programme de recherche clinique. Entre 2005 et 2018, l'ANR a recensé seize projets concernant des réservoirs pathogènes, leur transfert à l'homme et les mécanismes biologiques afférents, financés pour 5,4 millions d'euros. La même ANR a contribué au développement de nouveaux outils de diagnostic et les recherches biologiques relatives à la maladie de Lyme sont donc déjà totalement inscrites dans ses priorités.
Grâce au soutien récurrent du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation aux organismes de recherche, l'INRAE dispose de six sites et d'infrastructures dédiées, insectariums et élevages de tiques. L'ANSES est également très mobilisée sur cette maladie vectorielle transmissible et collabore sur certaines thématiques avec l'INRAE. Ces maladies sont aussi des thèmes de recherche de l'Institut Pasteur, de l'INSERM et du CNRS. Fin 2019, une étude a été menée pour recenser l'ensemble des projets de lutte contre les MVT, ou maladies vectorielles à tiques, et quarante-cinq projets de ce type ont été identifiés à la date de janvier 2020, pour un montant global d'environ 6 millions d'euros. Au total, cette recherche implique environ 100 équivalents temps plein de chercheurs et de techniciens de recherche. J'émets donc un avis défavorable.