Nous instaurerons un dispositif fiscal pour inciter les bailleurs à réduire leur loyer. Je préciserai les règles du dispositif dans le courant de la semaine ; il correspond exactement à ce que demandaient les entreprises les plus fragilisées par la crise.
Je ne veux laisser aucune ambiguïté. Si de nouvelles mesures sanitaires devaient être prises dans les jours qui viennent, Olivier Dussopt et moi-même vous proposerons d'augmenter les crédits des dispositifs de soutien à notre économie.
Nous le ferons quand nous aurons plus de visibilité sur la situation sanitaire et sur les mesures nécessaires. Je vous propose donc que, le cas échéant, nous examinions ces nouveaux crédits pour 2021 de protection des salariés et des entreprises en deuxième lecture, à l'Assemblée nationale, en décembre. D'ici là, aucun euro ne manquera pour les entreprises et pour les salariés qui en ont le plus besoin.
Dans le même temps, comme je vous le disais, nous voulons engager sans délai la relance. Je connais le débat : en juillet, on me disait : « C'est trop tard ! » ; maintenant on me dit : « C'est trop tôt ! ». C'est sans doute que c'est le bon moment, pour faire en sorte qu'en 2022, nous sortions de la crise avec une économie plus forte, plus juste et plus décarbonée.
Notre objectif, en réponse aux questions qui m'ont été posées, est de décaisser 10 milliards d'euros en 2020 et 42 milliards d'euros en 2021, de façon à dépenser la moitié des fonds du plan de relance dans les quinze mois qui viennent.
Je compte, en réponse à la question posée par Mme Pires Beaune, sur le sens de la responsabilité de nos partenaires européens pour continuer à décaisser le plus vite possible les fonds du plan de relance européen.