Mes chers collègues, en matière de fiscalité, nous ne pouvons pas concevoir notre pays comme un village gaulois, isolé du reste du monde. Or le taux de l'impôt sur les sociétés s'établit aujourd'hui à 33 % en France contre 25 % en Espagne, 19 % au Royaume-Uni et 15 % en Allemagne. Nos homologues s'apprêtent à le fixer à 25 % aux États-Unis. Voulons-nous que la France ait le taux d'IS le plus élevé parmi les pays de l'OCDE ?
Bien sûr, le taux d'IS n'est pas le seul élément d'attractivité économique d'un pays, mais comment contester qu'il représente pour nos entreprises un véritable handicap ? Comment, dans cette situation, allons-nous pouvoir convaincre les entreprises de créer des usines sur notre territoire et d'y installer des sièges sociaux européens ? Cette question devrait nous obséder, sur tous les bancs de cet hémicycle, …