Nous revendiquons ce choix stratégique – pour la nation française, pour notre industrie, pour nos PME et ETI – de baisser le taux de l'impôt sur les sociétés de 33,3 % à 25 % d'ici à 2022.
Vous m'avez interrogé sur les chiffres ; je voudrais donc apporter quelques précisions utiles au débat. Tous ceux qui, légitimement, disent qu'il faut avant tout aider les PME devraient noter qu'en 2018, 87 % des gains liés à la baisse de l'impôt sur les sociétés – que nous avons maintenue, notamment avec le taux préférentiel de 15 % – iront aux PME. En 2022, il y aura un rééquilibrage en faveur des entreprises dont nous avons dit ce matin qu'il était indispensable de les faire grandir : les ETI, qui profiteront de 29 % des bénéfices de cette baisse.