La clause de revoyure proposée par George Pau-Langevin et par d'autres orateurs, comme Philippe Gosselin à l'instant, permet à notre institution parlementaire de fonctionner à plein. C'est la condition de l'unité nationale que vous appelez de vos voeux ! Sans cette possibilité donnée au Parlement de travailler avec le Gouvernement, sans cette capacité à dialoguer et à faire confronter nos positions pour arriver à un point de convergence, il ne peut y avoir d'unité nationale. C'est vrai pour la question de la date, mais aussi concernant les modalités de l'état d'urgence – nous le verrons tout à l'heure s'agissant des manifestations.
J'appelle donc le Gouvernement à faire un effort et à comprendre que notre désir n'est pas d'entraver son action, mais au contraire de faire valoir certains principes auxquels nous sommes attachés.