Je me satisfais au moins que vous entendiez le fond de nos arguments, et que vous compreniez qu'il s'agit de propositions susceptibles de sécuriser l'ensemble des mesures visées.
Je vous rappelle que depuis désormais plus de neuf mois, nous avons été appelés à nous prononcer sur plusieurs textes ; je crois que le recul nous permet d'avoir conscience des difficultés que posent l'accumulation législative et le manque d'anticipation.
Je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'attendre janvier pour mettre à niveau l'état d'urgence sanitaire. Notre proposition, si elle était adoptée, permettrait d'instaurer un cadre de plus grande confiance et de plus grande responsabilité, à la fois pour le Gouvernement et pour la représentation nationale. Pourquoi repousser en janvier ce que l'on peut faire maintenant, et qui permettrait de rendre le projet de loi plus acceptable ?
Nous continuerons à défendre ces propositions, comme nous le faisons depuis le début de la crise, mais votre intervention va plutôt dans notre sens ; elle devrait conduire à adopter notre amendement, plutôt que de repousser la décision à plus tard, alors que l'avenir est très incertain et que la crise pourrait s'aggraver. Autant sécuriser le dispositif dès maintenant.