En effet, les arguments qui valent pour 25 %, pourquoi ne vaudraient-ils pas pour 24 %, puis pour 23 % ? Rappelez-vous, c'est la compétitivité qui est en jeu.
Un peu de sérieux, tout de même : il faut dire les choses comme elles sont. Quand on considère ce que payent réellement les entreprises au titre de l'impôt sur les sociétés, compte tenu des différentes niches fiscales, on constate que leur taux d'imposition est inférieur à la moyenne européenne. Pas supérieur : inférieur.
Vous proposez d'aller encore plus loin. Comme l'a admirablement dit notre collègue Hubert Wulfranc, si votre objectif est de créer des emplois, c'est raté. Mais si votre objectif est d'augmenter la profitabilité des entreprises et les dividendes versés aux actionnaires, alors vous êtes sur la bonne voie, monsieur le ministre.