Ce budget est vital à la fois pour nos agriculteurs et pour la préservation de la souveraineté agricole et alimentaire française et européenne.
L'autre attente concernait le verdissement de la PAC : je tenais à saluer votre détermination, monsieur le ministre, en faveur d'une harmonisation des normes européennes en matière environnementale : au sein d'un marché commun, il faut que nos agriculteurs obéissent aux mêmes règles.
Je tenais également à saluer les écodispositifs, qui permettront de rémunérer les agriculteurs pour les services environnementaux qu'ils rendent, tout en répondant aux attentes de nos concitoyens. Cette rémunération les encouragera à s'engager vers des pratiques agroécologiques : chaque État devra y consacrer au moins 20 % des paiements directs de l'UE. Certains pays de l'Europe de l'Est voulaient rendre optionnels ces écodispositifs ou leur consacrer une part plus faible du budget : votre volonté les a convaincus, ce dont nous devons nous réjouir et vous féliciter !
Par ailleurs, cet accord est une bonne réponse aux difficultés rencontrées par l'application de la loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable, dite ÉGALIM, notamment pour la structuration des filières, puisque les programmes sectoriels et opérationnels pourront aider au regroupement des organisations de producteurs.
Ma question est simple : comment cet accord se traduira-t-il concrètement dans la vie des agriculteurs ?