Il s'agit d'un thème qui m'est cher ; son caractère transversal mobilise l'ensemble du Gouvernement. Le Président de la République a fixé un cap clair en 2018 : mettre un terme à ces trop nombreuses situations de pauvreté qui se transmettent en héritage. Dans le contexte de crise que nous connaissons, notre action a été immédiate pour maintenir l'activité économique et les emplois qui lui sont liés. En effet, l'activité partielle protège les emplois, donc préserve le pouvoir d'achat de nombreux ménages, tout en offrant une adaptabilité salvatrice aux entreprises.
Au-delà de ces mesures, que vous connaissez déjà, le Premier ministre a présenté ce week-end un nouveau plan d'action organisé autour de trois priorités : soutenir le pouvoir d'achat des personnes précaires, avec une aide exceptionnelle de 150 euros pour les jeunes non étudiants et les étudiants boursiers ; favoriser la sortie de la pauvreté en développant des solutions d'insertion sociale et professionnelle et d'activité pour les personnes éloignées de l'emploi, notamment grâce au doublement des parcours emploi compétences dans les QPV et les ZRR – les quartiers prioritaires de la politique de la ville et les zones de revitalisation rurale – , le financement de l'État passant de 40 à 80 % ; assurer des conditions de logement et d'hébergement adaptées et prévenir les impayés de loyer, notamment par la prolongation de l'aide de 150 euros versée par Action logement. Au total, près de 2 milliards d'euros sont donc mobilisés pour financer de nouvelles mesures de lutte contre la pauvreté ; ils s'ajoutent aux 8 milliards de la stratégie antérieure.
Ainsi, le Gouvernement prend la pleine mesure de la crise économique qui découle de la crise sanitaire. Il ne laissera aucun Français sur le bord du chemin.