Comme vous, monsieur Reda, nous sommes préoccupés par la situation du monde aérien français, que nous suivons de près, qu'il s'agisse des aéroports ou des entreprises.
Dans les aéroports, nous prenons d'abord toutes les mesures sanitaires qui s'imposent, vous l'avez évoqué, car c'est l'essentiel. Il faut limiter au maximum les risques dans les aérogares et les aéronefs, pour les personnels comme pour les voyageurs. Les zones de grand passage sont désinfectées plusieurs fois par jour et le port du masque a été rendu obligatoire. Nous utilisons des systèmes de répartition des passagers pour qu'ils soient aussi espacés que possible. Les compagnies ont la possibilité de prendre la température des passagers avant l'embarquement. Des centres de test ont été mis en place.
Sur ce dernier point, nous progressons, vous l'avez dit : l'aéroport Marseille Provence propose depuis lundi des tests antigéniques gratuits pour les passagers volontaires, en partenariat avec l'ARS de Provence-Alpes-Côte d'Azur et la préfecture des Bouches-du-Rhône. Les résultats sont transmis aux voyageurs en moins de vingt minutes. Nous nous efforçons de généraliser ces tests rapides aussi vite que possible.
Nous sommes également très attentifs à l'aspect économique de la crise. Le trafic aérien est très perturbé…