Que faire face au comportement du président Erdogan, à ses manoeuvres pour étendre son influence au-delà des frontières de la Turquie, à sa détermination à développer cette influence partout dans le monde, en s'appuyant sur une prétendue confrontation – nous en sommes pourtant bien loin – avec le président Macron ? Il s'agit d'un problème de fond, majeur.
La France est totalement déterminée à défendre ses valeurs et ses intérêts en Europe. Nous pensons qu'il faut amplifier le rapport de forces avec le président Erdogan. Pour cela, l'Europe doit être unie, et elle l'est : tous les pays européens nous ont manifesté leur soutien. La France est unie, l'Europe est unie.
Lors de la prochaine réunion du Conseil de l'Union européenne, l'Europe devra prendre les décisions qui lui permettront d'amplifier son rapport de forces avec la Turquie, pour mieux défendre ses intérêts et les valeurs européennes. En effet, au-delà de l'influence potentiellement grandissante de la Turquie, il y va de l'avenir des valeurs de l'Europe, celles que la France partage avec tous les pays européens.