Il faut engager une réflexion globale car le vote par procuration ne peut, à lui seul, apporter toutes les réponses. En cette période de crise, il est impératif d'améliorer la visibilité de la campagne électorale – avec, par exemple, des campagnes en ligne, à la télévision ou sur les réseaux sociaux – , de sécuriser le vote physique dans les bureaux – en étendant leur amplitude horaire ou en ouvrant la possibilité de voter de manière anticipée – et de développer le vote par correspondance, comme l'ont fait plusieurs pays voisins sans que les cas de fraude ne constituent un obstacle insurmontable.
Ces réflexions sont importantes, car l'abstention constatée à chaque élection est encore renforcée par le contexte épidémiologique actuel. Nous ne pouvons nous en satisfaire. C'est le sens même de la représentation qui se joue dans notre capacité à tenir des élections et à assurer la participation.