Nous avons déjà eu l'occasion d'en débattre en commission. L'objectif des deux amendements est bien entendu louable, notamment la volonté de passer à quatre sections pour chacune des soixante compagnies de CRS. Mais le rythme de recrutement que nous maintenons depuis 2017 nous permettra justement de l'atteindre à la fin du mandat.
Par ailleurs, de telles mesures ont un coût : si vous évoquez les crédits de titre 2, il existe aussi, ainsi que je le rappelais tout à l'heure, un coût hors titre 2 – 10 000 euros par gendarme et par an. Il faut en tenir compte, car il a des conséquences directes sur notre budget.
En effet, un gendarme mobile ou un CRS ne vaut pas que par lui-même ; il faut lui fournir un équipement. En tant qu'expert du sujet, vous savez combien celui-ci est crucial pour les gendarmes mobiles et les CRS. C'est pourquoi le renouvellement de la quasi-totalité du parc de véhicules blindés légers de la gendarmerie est si important.
Je le répète, l'objectif est louable, mais la politique de recrutement et d'équipement que nous menons permettra de l'atteindre. Par conséquent, avis défavorable.