Il porte sur le même sujet que les amendements nos 390 , 404 , 388 et 389 et ce sujet ne laisse pas de nous interroger.
Au premier semestre de 2020, les ventes des promoteurs ont reculé de 31 % par rapport à l'an dernier et les mises en vente de 37 %, selon les chiffres de la Fédération française du bâtiment. Du côté de la construction, les chiffres sont tout aussi inquiétants : moins 15 % de mises en chantiers au cours des sept premiers mois de l'année et moins 20 % de permis de construire. L'effondrement des autorisations s'est même accéléré au cours des trois derniers mois puisque leur nombre a baissé de 27 % entre mai à juillet 2020 par rapport à la même période l'an dernier.
C'est là que réside notre inquiétude, monsieur le ministre : si le plan de relance consent un effort important pour la rénovation énergétique des bâtis existants, il n'apporte aucune réponse sur la construction neuve. Or nous savons bien que la situation s'aggrave, que les Français ont besoin de se loger et que le soutien au logement est aussi un moyen de relancer l'activité.
Tous ces amendements vont donc dans le même sens : faire en sorte que le logement neuf ne soit pas l'oublié du plan de relance.