Il s'inscrit dans la continuité du précédent. Pour préserver les savoir-faire et faire en sorte qu'un cluster aéronautique puisse se transformer en cluster écologique, il ne suffit pas de dresser un CV de site répertoriant les compétences des machines et des hommes : il faut aussi préserver les emplois le temps de la crise et de la reconversion. Les employés doivent rester ensemble et ne pas devenir pizzaioli ou patrons de bistrot, car si ces métiers n'ont rien de dégradant – loin de là – , lorsque des salariés ont acquis des qualifications, qu'ils sont devenus monteur, ajusteur ou fraiseur et qu'ils exercent des métiers hautement techniques avec un maximum de précision, quelle perte, pour le pays, que de faire voler en éclats ces savoir-faire et de procéder à leur déqualification !
Chacun sait que les personnes qui entrent dans le chômage tombent dans la spirale de la dévalorisation et, souvent, de la déqualification. Il faut enrayer cette spirale avant qu'elle ne s'enclenche. Voilà pourquoi nous souhaitons qu'un budget soit consacré à préserver les emplois dans la filière aéronautique le temps de la crise.