Je souhaite apporter une explication qui vaudra pour d'autres amendements du même type. Aucun secteur n'a été oublié. Des réponses ont été apportées à des secteurs en grande difficulté mais, globalement, l'action que nous souhaitons mener en faveur de l'industrie concerne tous les secteurs.
L'un des objectifs que nous poursuivons autour d'une mission « Plan de relance » organisée autour de trois programmes, c'est d'obtenir la plus grande fongibilité possible des crédits. Les avis défavorables que je donnerai à toute forme de création de programme ou de sous-programme visant à circonscrire ou à délimiter des crédits s'expliquent donc par notre souhait de ne pas introduire trop de rigidité dans la structure budgétaire de la mission « Plan de relance », de manière, justement, à accompagner tous les secteurs. En cas de nécessité, ou si nous constatons un retard sur tel ou tel projet, nous voulons pouvoir faire jouer le principe de fongibilité et réorienter les crédits.
L'avis défavorable sur cet amendement ne signifie donc pas un quelconque désintérêt pour le secteur du textile : il est lié à une question de technique budgétaire et à la volonté de garder un maximum de latitude en veillant à ce que le secteur textile bénéficie, comme les autres secteurs industriels, de l'ensemble des programmes de la mission « Plan de relance ».