Géraldine est agent d'entretien au CHU d'Amiens, via Onet. Elle nous demande : « Est-ce qu'on va la toucher, nous, la prime ? » Pendant tout le temps du covid, elle a poursuivi son travail, y compris pour ses collègues dans les chambres covid, en utilisant un virucide. « On a demandé à être reconnu, pas forcément à toucher les 1 000 euros, mais qu'on fasse au moins un geste. Les soignants reçoivent une aide pour le carburant, pas nous. Il me semble que l'État devrait garantir aux femmes de ménage qui ont continué à travailler dans les hôpitaux pendant le confinement la même aide que celle qui a été accordée aux soignants. »