Cet amendement de Jean-Christophe Lagarde nous invite à la réflexion ; il est plein de bon sens.
Depuis mars, l'État propose des prêts garantis à ceux qui le désirent. Chacun reconnaît ici que les PGE sont une très belle initiative du Gouvernement.
Chacun sait aussi que ces prêts sont garantis principalement par l'État lui-même, à 90 %, ce qui en fait une sacrée question.
Jean-Christophe Lagarde nous interpelle : qu'arrivera-t-il dans quelques mois si de nombreuses entreprises ayant mobilisé le prêt garanti par l'État éprouvent des difficultés à le rembourser ? Cela poserait un problème pour les finances publiques.
Le présent amendement est lié au no 697, que nous examinerons plus tard et qui a pour objet la production d'un rapport évaluant le coût de transformation des prêts garantis par l'État en obligations de long terme « Relance Covid ».
Quant au no 696, il vise à provisionner une ligne budgétaire de 1 milliard d'euros pour permettre la transformation des prêts garantis d'État en quasi-fonds propres.