D'abord touchés par la crise du covid-19, puis par le confinement, puis par les mesures restrictives du déconfinement et enfin par le couvre-feu, les secteurs de l'hôtellerie-restauration et de la culture subissent de graves difficultés économiques, que je n'ai pas besoin de rappeler. Les discothèques sont aussi aux abois.
De nombreux acteurs affirment qu'au vu de la situation, ils ne pourront pas se relever de cette crise. Les prêts garantis par l'État, le fonds de solidarité et les autres mesures adoptées au moment du confinement avec l'instauration de l'état d'urgence sanitaire ont permis in extremis à certains de s'endetter pour traverser la crise.
Si l'on veut que ces mesures ne soient pas qu'un pansement sur une jambe de bois, et que, face aux nouvelles restrictions, ces acteurs puissent s'en sortir, il faut leur renouveler notre soutien. Les mesures prises au début de la crise ne suffisent plus ; il faut s'adapter aux nouveaux enjeux économiques que soulève l'évolution de la situation depuis mars 2020.
Il faut en outre continuer à agir d'une part sur les assureurs, pour les inciter à indemniser les pertes d'exploitation, et d'autre part sur les bailleurs – j'ai bien entendu les annonces de M. le ministre à ce sujet – , afin qu'un dispositif fiscal incitatif leur soit accordé en contrepartie d'exonérations ou de diminutions de loyers.