« L'Assemblée nationale, c'est 70 % de mes missions. Nous, on veut travailler ! [… ] Moi, j'ai eu de la chance, j'avais des droits durant le confinement ; mais en août, je me suis retrouvé en fin de droits. Avec en plus la réforme de l'assurance chômage, j'ai perdu 1 000 euros par mois environ. » Voilà le témoignage d'un extra de l'Assemblée nationale. Il nous a servi nos cocktails, nos repas ; nous lui avons peut-être dit bonjour plusieurs fois. Mais au moment du confinement, il n'y a pas eu d'au revoir – plus de nouvelles, plus de travail, plus d'argent.
Cette situation est celle de centaines de milliers de personnes, qui travaillent en tant qu'extras dans l'événementiel, la restauration ou l'hôtellerie. S'ils ne retrouvent pas de travail, ils risquent de perdre leurs droits au chômage et de finir au RSA – 570 euros par mois.
Or leur travail n'existe plus. Les restaurants sont très partiellement ouverts ; les groupes hôteliers licencient ; les festivals sont annulés. Il nous faut agir pour ne pas laisser des millions de personnes plonger dans la pauvreté.
Afin d'éviter cette situation dramatique, nous souhaitons que soit instaurée une aide exceptionnelle aux extras.