Très bien. « Je travaille depuis trois ans en tant qu'intérimaire et extra dans l'hôtellerie. Ce printemps, à Lyon, à la mairie, nous avons reçu le Président Macron, et le traiteur qui s'est occupé de la réception n'a recruté que des extras et des intérimaires. D'ailleurs, je ne pense même pas que le maître d'hôtel était salarié de la boîte. » dit Charlotte, de Lyon.
Je lui ai demandé quelles mesures il fallait prendre, selon elle, pour ceux qui se trouvent dans sa situation. Elle m'a répondu : « la même chose que pour les intermittents du spectacle, à savoir instaurer une année blanche, pour ne pas avoir la crainte, une fois ses droits épuisés, de se retrouver au RSA, à 570 euros par mois ». C'est la mesure que je vous invite à adopter, chers collègues.