Avec le plan protéines végétales, l'ambition est de doubler la surface cultivée de protéines d'ici à 2030. Sans les ONVAR, nous ne pourrons pas mener à bien un plan protéines territorialisé, qui tire parti de l'ensemble des systèmes de production, de l'optimisation des filières et des marchés locaux potentiels, tant pour l'alimentation animale que pour l'alimentation humaine, dans le cadre des PAT. Un formidable rapport sur le sujet a été publié ce week-end par l'Institut du développement durable et des relations internationales – IDDRI – , centre de développement et de recherches associé à Sciences Po. Il démontre que nous pouvons développer une alimentation plus saine, en phase avec le plan national d'alimentation, en étant pleinement cohérents avec la stratégie bas carbone de la France, comme avec la poursuite d'une autonomie en protéines, notamment par rapport aux pays d'outre-Atlantique. Il s'agit d'un enjeu géostratégique. Le plan protéines constitue un des axes de l'agroécologie, pour une souveraineté alimentaire française ; il nécessite une collaboration avec les ONVAR.
Je ne développerai pas l'argumentaire sur le deuxième amendement en faveur du plan protéines, mais tous nos efforts visent à relocaliser et à développer la recherche, notamment sur les variétés. On sait par exemple que le lupin pose un problème d'acidité.