L'agriculture de groupe a été le grand levier du développement de l'agriculture, comparable par son importance à la création de la sécurité sociale dans l'après-guerre. L'amendement no 483 visait à la définir juridiquement et à la doter.
L'amendement no 894 , d'une grande importance, vise à renforcer les organisations de producteurs. Elles apparaissaient dans la loi Sapin 2 et dans la loi EGALIM, mais les mesures les concernant ne sont pas entrées en vigueur. Le plan de relance pourrait lever trois blocages qui s'y opposent. Le ministre a prévu un accompagnement intellectuel des opérateurs de formation et d'encadrement, mais il faut aller beaucoup plus loin. La taille des organisations de producteurs est une question primordiale, de même que leur capacité à maîtriser les volumes pour négocier les prix. Tout le travail que nous avons accompli jusqu'à présent a peu servi. L'organisation en grands bassins constitue la clé de rapports commerciaux équilibrés avec les industries et la grande distribution. L'État et le premier pilier de la PAC peuvent y contribuer. Nous aurions aimé que le ministre s'engage, au-delà des quelques millions qu'il a prévu de consacrer à la formation et à l'encadrement, à faire des organisations de producteurs et de leurs associations l'arme que le monde agricole attend contre la négociation des prix par le bas.