Je suis assez d'accord avec votre diagnostic, madame Rubin : le financement de ces 1 500 places n'a rien à faire dans un plan de relance – je l'ai signalé tout à l'heure et dans mon propos introductif. Cette mesure devrait relever des crédits de la mission « Immigration, asile et intégration ».
En revanche, je ne suis pas d'accord avec la réaffectation que vous proposez : il s'agirait d'une dépense pérenne, qui n'a pas davantage sa place dans un plan de relance. Les dépenses d'un plan de relance doivent être, en principe, immédiatement réversibles. Sinon, ce n'est pas un plan de relance, c'est une augmentation ad vitam æternam de tous les crédits de la France, que l'on ne pourra absolument pas payer ! Vous avez d'ailleurs vous-même relevé précédemment l'absence de financement du plan.