Les moyens sont là : les crédits consacrés à l'enseignement professionnel augmenteront d'un peu plus de 62 millions d'euros en 2021. Vous évoquez des difficultés liées à l'insertion dans l'emploi des élèves concernés. Pour y faire face, trois leviers ont été retenus qui consistent respectivement à créer des campus d'excellence, à proposer des formations de pointe aux métiers de demain et à favoriser l'innovation pédagogique et les parcours en apprentissage.
La politique gouvernementale d'aide à la création de contrats d'apprentissage par les entreprises, pour les contrats signés à compter du 1er juillet 2020 et jusqu'au 28 février 2021, vise à atténuer l'impact de la crise sanitaire sur l'insertion professionnelle. Je rappelle à ce propos que 2019 a été une année record pour l'apprentissage : 50 700 contrats supplémentaires ont été signés et il y avait 491 000 apprentis à la fin de l'année, ce qui représente une hausse de 16 % par rapport à 2018.
Il est difficile de prévoir comment l'apprentissage aura évolué en 2020, dans un contexte particulier. Une aide de 5 000 à 8 000 euros soutiendra jusqu'en février 2021 les contrats d'apprentissage, sans condition pour les entreprises de moins de 250 salariés. Tous les efforts sont donc faits pour continuer à valoriser cette filière professionnelle.
La commission n'ayant pas examiné ces deux amendements, j'émettrai à titre personnel un avis défavorable.