Intervention de Béatrice Descamps

Séance en hémicycle du mercredi 28 octobre 2020 à 21h00
Projet de loi de finances pour 2021 — Mission enseignement scolaire (état b)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Identique à celui de ma collègue Marie Tamarelle-Verhaeghe, il vise à améliorer la situation de la médecine scolaire, en crise depuis de nombreuses années. En France, nous manquons d'infirmières et de médecins scolaires, qui, trop peu nombreux, ne peuvent mener à bien leurs missions de suivi des élèves et de promotion de la santé.

Je ne développerai ici que l'exemple des élèves atteints de maladies chroniques, désormais accueillis – ou non, d'ailleurs – dans les établissements scolaires sans qu'un médecin scolaire ait pu rencontrer une équipe pédagogique. Celle-ci a pourtant souvent besoin d'être rassurée et formée aux gestes à accomplir en cas d'urgence, et également de mieux connaître la pathologie dont souffre l'enfant ainsi que les conséquences qu'elle peut avoir sur son rythme scolaire et sa fatigabilité. Les parents, eux aussi, ont besoin d'être rassurés.

Prenons un cas concret : dans les années 1990 – j'ai choisi cette période parce que j'ai vécu de telles situations à ce moment-là, mais cela était vrai aussi dans les années 2000 – , lorsqu'un enfant était diagnostiqué diabétique, sa famille rencontrait les enseignants en présence du médecin scolaire, dès la sortie de l'hôpital et le retour à l'école de l'enfant. Dorénavant, il faut attendre plusieurs mois après la reprise de l'école.

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