Mme Petit a déposé son amendement en commission des affaires culturelles et de l'éducation. Nous en avons discuté et j'ai formulé un avis de sagesse, après quoi Mme Petit a retiré son amendement dans l'optique d'apporter des précisions ultérieurement, car sa rédaction initiale paraissait trop large et semblait surtout viser la médecine scolaire. Il me semblait que les PAI, particulièrement l'accompagnement des élèves souffrant de maladies chroniques, nécessitaient une disposition particulière, comme le diabète de type 1, bien entendu.
Je pense à tous les élèves que j'ai connus au cours de mes vingt années d'enseignement de l'EPS : certains souffraient de la maladie de Crohn, d'autres étaient épileptiques ou drépanocytaires. Toutes ces années, j'ai dû me battre à leurs côtés, souvent contre les médecins, pour leur permettre ne serait-ce que de passer une épreuve d'EPS au baccalauréat. Je réitère donc mon avis de sagesse sur cet amendement – à dire vrai, j'y suis même très favorable.