Je suis sensible à la préoccupation de Mme Petit quant à la santé des jeunes et à son souhait d'accorder des fonds aux projets d'accueil individualisés.
Vous n'êtes pas certain, monsieur le ministre, qu'1 million d'euros soit utile aux PAI. Et pourquoi pas ? Derrière les PAI, il y a des infirmières et des médecins scolaires. Sachant que nous demandons 3 millions d'euros pour revaloriser une profession, avec la certitude que cela aura un effet positif en matière de reconnaissance, il paraît incroyable que nous ne soyons pas entendus. J'espère que vous prendrez l'engagement ferme de revaloriser cette profession, au-delà du PAI.
Enfin, face à des certificats de complaisance ou ne correspondant pas aux besoins d'un jeune, l'autorité du médecin scolaire fait le poids, madame Rilhac.