C'est une véritable médecine de proximité. Or chaque infirmière couvre deux ou trois établissements à temps partiel. Bien souvent, les jeunes n'ont donc pas d'interlocuteur. En général, le service de la vie scolaire demande à leurs parents de venir les chercher quand ils ne se sentent pas bien. Ils rentrent à la maison, et plus rien ne se passe. Pourtant, ces situations peuvent cacher des problèmes plus importants, comme de l'anorexie, qui pourraient être détectés si les établissements disposaient de personnels infirmiers. C'est pourquoi nous demandons que des moyens soient accordés à la médecine scolaire, en l'occurrence aux infirmiers scolaires.