Nous proposons là une mesure que nous avions déjà soumise lors de l'examen du projet de loi pour une école de la confiance : l'obligation de scolarisation dès trois ans, mesure que les députés communistes défendent depuis de nombreuses années mais qui pose un problème de financement. Cet amendement est aussi un appel à défendre l'école publique, en particulier l'école maternelle, lieu où subsiste une réelle mixité, avant qu'à l'école primaire les stratégies d'évitement ne s'organisent pour accéder au privé. Nous devons donc veiller à sanctuariser les crédits destinés aux communes au bénéfice de l'école publique, d'autant qu'un effet d'aubaine est à craindre, au vu du nombre d'écoles maternelles privées qui se sont ouvertes ces dernières années, au prétexte de pratiquer des pédagogies alternatives. Celles-ci sont déjà largement pratiquées à l'école maternelle publique, où les enseignants sont généralement un peu plus libres de les exercer.