Je répondrai très brièvement, car ce débat m'en rappelle d'autres que nous avons eus par le passé. Il faut distinguer les crédits inscrits au budget de ceux qui sont exécutés. Nous avons souhaité revenir à la sincérité budgétaire : mieux vaut consommer réellement 51 millions d'euros que d'inscrire au budget des montants plus élevés mais non dépensés. C'est pourquoi j'ai rappelé tout à l'heure quels étaient les crédits exécutés : entre 2012 et 2017, ces derniers se limitaient, je le répète, à 27 millions d'euros. Ils atteignent désormais 51 millions d'euros et nous serons pleinement attentifs à ce que cette somme soit dépensée de façon à répondre aux préoccupations sociales que vous évoquez.