Madame la rapporteure spéciale, c'est faire preuve d'une certaine mauvaise foi que de justifier un avis défavorable par les montants alloués à l'action mentionnée dans l'amendement : n'ayant pas les moyens d'y consacrer davantage de crédits, on fait ce qu'on peut ; il n'est pas malin d'applaudir une telle remarque, qui est un artifice. Vous savez très bien que mon amendement est évidemment un amendement d'appel, qui vise à mettre en lumière la situation des animatrices et des animateurs. Cette profession devrait, à mon sens, bénéficier d'un statut national, plutôt que de subir une précarité qui la soumet au bon vouloir de telle ou telle municipalité. L'État, en particulier l'éducation nationale, a un rôle à jouer en la matière.