Il vise à prélever 3,794 millions d'euros sur les crédits du SNU – dont je parlerai ensuite – pour les reporter sur les 48 ETP – équivalents temps plein – que vous comptez supprimer cette année, afin de revenir au moins au niveau de l'année dernière. Ils correspondent à des emplois de CTS dont nous avons auditionné les syndicats ; leurs représentants ont exprimé leur très grande préoccupation de voir leurs missions s'étendre alors que le nombre de postes risque de diminuer. Nous savons aussi qu'il est question de mettre à disposition les CTS, notamment auprès de l'ANS, et que cela les inquiète.
Pourquoi ponctionner les crédits du SNU ? Il y a plusieurs raisons à cela, que j'ai évoquées dans mon propos liminaire : le SNU n'est pas désiré par les jeunes ; avec la pandémie de covid-19 qui sévit actuellement, il est impossible de l'effectuer correctement ; sa mise en oeuvre est très compliquée ; les dépenses d'organisation sont très mal évaluées ; le format est contestable car, en quinze jours, on n'apprend pas les valeurs de la République, madame la secrétaire d'État.
Pour résumer : c'est un peu léger. Pour ma part, je fais partie des gens qui ont fait le service national d'un an…