Dans le contexte sanitaire actuel, qui accroît la sédentarité, la politique en faveur du sport et de la santé prend toute son importance. Les moyens alloués à la mise en oeuvre de la stratégie nationale sport-santé engagée ne semblent pas à la hauteur des enjeux. D'autres financements pourraient certes provenir de l'ANS, mais ils dépendront des choix que celle-ci arrêtera pour l'année 2021. Il serait notamment nécessaire de prévoir des financements pour accompagner le déploiement des maisons sport-santé, dont cent devraient être labellisées d'ici à la fin de l'année et cinq cents d'ici à 2022. Il s'agit d'un objectif très ambitieux, qu'il semble difficile de tenir dans les délais sans financements dédiés. Le présent amendement vise donc à allouer des financements supplémentaires en faveur d'une véritable stratégie sport-santé, de nature à avoir des effets avérés en matière de santé publique – sachant que les effets bénéfiques du sport en matière de prévention primaire, secondaire et tertiaire sont désormais largement documentés.