Si vous en êtes d'accord, monsieur le président, tout comme le rapporteur spécial, je vais faire une réponse complète et qui vaudra pour tous les amendements concernant le FDVA.
La majorité de ces amendements vise à accroître les crédits du FDVA car la crise a alerté l'ensemble des parlementaires, et nous souhaitons collectivement soutenir plus encore nos associations dans les territoires. Comme l'a dit le rapporteur spécial, nous sommes partis de 25 millions d'euros pour le FDVA 2 et 8 millions pour le FDVA formation. S'y ajoutent une augmentation de 15 millions, et une autre de 5 millions correspondant à l'engagement que j'ai pris en toute sincérité – et que je réitère – après les interventions du rapporteur spécial et des porte-paroles des groupes.
Le FDVA dispose donc d'une enveloppe globale de 53 millions d'euros. C'est une vraie évolution, une augmentation significative. En outre, le soutien à la vie associative ne s'arrête pas là. J'ai évoqué tout à l'heure 100 millions d'euros ; les outils de communication associés seront disponibles dès la semaine prochaine, ainsi que je m'y suis engagée devant la commission, pour répondre au besoin qu'ont les associations de s'en saisir ; 45 millions correspondent à la part de la Caisse des dépôts et consignations, 40 millions à celle de France active, 15 millions à des emplois FONJEP supplémentaires.
Ces 100 millions et les dispositifs de droit commun aboutissent en réalité à 1 milliard d'euros pour la totalité du plan de relance, adopté hier par la représentation nationale. Voilà le soutien global que nous apportons à la vie associative. L'augmentation des crédits étant déjà réelle, je demande le retrait des amendements portant sur le FDVA ; à défaut, avis défavorable.