Il eût fallu fermer les lycées, ou les entreprises, ou les maisons de retraite. Mais tout cela eût été impensable ! Voulons-nous contraindre une nouvelle fois à l'isolement nos personnes âgées ou dépendantes ? Voulons-nous sacrifier une génération d'étudiants déjà durement éprouvés par la crise ? Voulons-nous renoncer à travailler, à créer, à entreprendre ? Non ! Il faut avoir le courage de le dire.
Il y aura ceux, enfin, qui ne trouvent pas grand-chose à dire, mais qui ont comme l'envie irrésistible d'alimenter la polémique. Ils vous diront que vous piétinez le Parlement, que vous n'auriez même pas dû solliciter son vote, ou alors si, mais la veille, ou le lendemain, ou une autre fois, ou toutes les semaines, peut-être.