Du fait de cette impréparation, le nombre de places en réanimation n'a pas bougé depuis mars, l'hôpital public est encore plus fragilisé et les médecins libéraux n'ont pas été suffisamment associés.
Le 27 août dernier, lors d'une conférence de presse de prérentrée, le ministre des solidarités et de la santé avait assuré : « Si la situation le nécessite, 12 000 lits de réanimation pourront être disponibles. » Hier soir, le Président de la République a indiqué que nous disposions aujourd'hui de 6 000 lits de réanimation et promis de porter ces capacités à 10 000 lits, c'est-à-dire de revenir au nombre maximal de lits mobilisés à la mi-avril, au plus fort de la première vague. Que s'est-il donc passé pour que la situation s'aggrave et que les ambitions soient revues à la baisse ?