Le ministre des solidarités et de la santé avait lui-même reconnu, il est vrai, dans une note diffusée aux agences régionales de santé le 17 juillet, que l'hypothèse de 12 000 lits de réanimation « nécessite[rait] de nombreux effectifs supplémentaires en personnel, qui ne seront pas présents directement et ne peuvent pas être disponibles sur tout le territoire national en même temps ». En d'autres termes, il admettait, dès le 17 juillet, que la mobilisation de 12 000 lits de réanimation relevait d'une chimère, faute de personnels disponibles.
Y a-t-il eu, dès lors, un plan de formation accélérée ? Avez-vous procédé aux recrutements qui s'imposaient ? La réponse est, à ce stade, très insuffisante. Pourtant, le 21 octobre dernier – c'était il y a une semaine, mes chers collègues ! – , le ministre des solidarités et de la santé…