Madame la présidente Rabault, c'est avec un profond et amical respect que je souhaite revenir sur l'hypothèse d'interrompre nos travaux. Outre que nous sommes tous bouleversés par l'attentat qui s'est produit, outre que ce débat est convoqué en application directe de l'article 50-1 de la Constitution, j'ai, pour ma part, la conviction profonde que, précisément parce que des terroristes attaquent nos compatriotes, notre démocratie et notre République, c'est l'honneur de l'Assemblée nationale que de continuer à faire vivre la République.