Prendre des demi-mesures, c'est prendre la moitié de ses responsabilités et ce n'est pas le choix que fera notre majorité. Le Président de la République a fait celui du confinement. Nous le soutiendrons, car ce n'est pas le même confinement qu'au printemps que nous a présenté aujourd'hui le Premier ministre. Nous avons tiré de cette première expérience les conséquences économiques, sociales, éducatives, sanitaires et psychologiques. Mes collègues auront l'occasion d'évoquer ces choix, visant notamment à conserver notre économie debout.
À cet égard, monsieur le ministre de l'éducation nationale, vous avez décidé, avec le Président de la République, de laisser les écoles ouvertes, pour préserver l'avenir de notre pays, qui repose dans les mains de cette jeune génération qui a déjà fait tant de sacrifices et dont nous ne devons pas, en plus, sacrifier l'éducation.