Même si, comme eux, nous sommes inquiets et parfois en colère, il est de notre devoir de faire de la santé des Français notre priorité. Quand on est un responsable politique, on n'appelle pas à la désobéissance civile, surtout lorsque l'on sait qu'un reconfinement, comme la rechute d'une maladie, sera forcément beaucoup moins bien accepté par les Français que le premier confinement. Voilà pourquoi aussi, en responsabilité et compte tenu de la gravité de la situation sanitaire, nous disons aux Français que nous n'avons plus d'autre choix que celui d'un reconfinement.
Mais il faut aussi être clairs : c'est bien par manque d'anticipation que nous sommes face à ce choix impossible entre un tsunami hospitalier et un effondrement économique et social.