Là encore, le Premier ministre doit être précis. Le choc économique de ce nouveau confinement est et sera dévastateur.
Nous attendons – les Français attendent – des mesures fortes. Il ne devra plus être question de report de charges mais d'annulations. Le prolongement annoncé de six mois du prêt garanti par l'État est insuffisant ; il faudra au moins le prolonger d'une année supplémentaire. Bien entendu, il est indispensable de maintenir le mécanisme de chômage partiel qui, soulignons-le, fut une excellente mesure. Nous devons envoyer un signal fort. Il y va de la survie de toute notre économie.
On ne peut qu'espérer que ce deuxième confinement soit la solution salvatrice qui nous permettra de nous débarrasser de ce virus et de redonner aux Français toute la liberté qu'ils chérissaient avant cette crise. Pour le Gouvernement, il est plus que jamais nécessaire de faire preuve d'une grande pédagogie, d'envisager chacune des situations et d'être précis dans les réponses qu'il doit apporter.